“Ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou (à Gaza ) est inacceptable…c'est une honte”, a fustigé mardi Emmanuel Macron.
Il a en outre qualifié la situation dans l’enclave de “drame humanitaire inacceptable", tout en considérant par ailleurs que "ce n'est pas à un président de la République de dire +Ceci est un génocide+, mais aux historiens".
Macron a à ce titre rappelé lors de l’entretien sur TF1 qu'il avait été “l'un des seuls dirigeants à aller à la frontière” entre l'Égypte et Gaza, “l'une des pires choses qui (lui) aient été données de voir”, a-t-il dit.
Il a également déploré que “toute l'aide que la France et d'autres pays acheminent” soit “bloquée par les Israéliens”.
Concernant les efforts déployés en vue de mettre un terme à la guerre, Macron a noté que son pays s’est battu sans relâche pour arrêter ce conflit, estimant que l’aide des États-Unis d'Amérique en la matière serait vitale.
Le président américain Donald Trump est "celui qui a le levier", a-t-il affirmé.
Accords de coopération UE-Israël
Le président de la République a en outre estimé que la question d'une révision des accords de coopération entre UE et Israël était “ouverte”.
Les Pays-Bas avaient demandé à la Commission européenne de vérifier, en vue d'une potentielle révision, si le gouvernement israélien respectait l'article 2 de cet accord d'association avec Israël qui stipule que les relations entre l'UE et Israël sont basées sur le respect des droits humains et des principes démocratiques.
"C'est une demande légitime et j'invite la Commission européenne à l'instruire", a souligné plus tôt mardi Jean-Noël Barrot à l'Assemblée.