L'objectif de la nouvelle offensive israélienne est "l'occupation complète de la bande de Gaza", a déclaré Miki Zohar, ministre israélien de la culture.
"Une telle décision met en danger ceux qui restent en captivité. Mais il n'y a pas d'autre choix", a ajouté Miki Zohar, membre du parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à la chaîne publique KAN lundi.
Le ministre israélien a affirmé que l'assaut militaire en cours obligerait le groupe palestinien Hamas à libérer les prisonniers israéliens et à les exiler hors de Gaza.
Le bureau de M. Netanyahu a annoncé tôt lundi que le cabinet de sécurité israélien avait approuvé à l'unanimité un plan d'extension de l'offensive militaire et de l'occupation de territoires à l'intérieur de l'enclave.
Selon les estimations israéliennes, il resterait 59 captifs à Gaza, dont 24 seraient encore en vie. En revanche, plus de 9 500 Palestiniens sont toujours emprisonnés en Israël dans des conditions difficiles, avec notamment des cas de torture, de famine et de négligence médicale, selon des organisations de défense des droits des Palestiniens et des Israéliens.
Depuis le début de l'offensive en octobre 2023, plus de 52 500 Palestiniens ont été tués à Gaza, la plupart étant des femmes et des enfants.
En novembre, la Cour pénale internationale a lancé des mandats d'arrêt contre M. Netanyahou et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour la guerre menée contre l'enclave.