Après une rencontre houleuse avec Donald Trump vendredi à Washington, Volodymyr Zelensky, chef d’État ukrainien est arrivé, samedi, à Londres à l’invitation de Keir Starmer, le Premier ministre britannique.
Pour lui signifier son soutien, le Royaume-Uni a signé un accord de 2,74 milliards d’euros pour renforcer les capacités militaires de l’Ukraine face à la Russie. Le remboursement de ce prêt sera assuré par les bénéfices des actifs russes gelés.
Le Royaume-Uni organise du reste, cet après-midi, un sommet regroupant 15 dirigeants occidentaux alliés de l’Ukraine. Sont attendus : le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, les premiers ministres canadien et polonais Justin Trudeau et Donald Tusk, les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen Ursula von der Leyen et António Costa.
Dissuasion nucléaire
Il sera question au cours de cette rencontre d’accentuer le soutien européen à l’Ukraine et de resserrer l’étau économique autour de la Russie.
La défense commune européenne et les “garanties de sécurité” face au rapprochement entre Trump et Poutine seront aussi sur la table des discussions.
À l’issue du “clash” historique de vendredi à Washington entre Trump et Zelensky, Macron s'est dit ouvert à des discussions sur une dissuasion nucléaire européenne, Paris étant l'un des deux seuls pays du continent –avec le Royaume-Uni– à disposer de cette force.
Du reste, l'Allemand Friedrich Merz envisage la diffusion nucléaire dans le cas où l'Otan serait privée d'une garantie de sécurité des États-Unis.
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