Le Soudan du Sud a annoncé qu'il prenait en charge un groupe de huit migrants criminels controversés, expulsés des États-Unis.
L'administration du président américain Donald Trump tente de transférer des migrants indésirables vers des pays tiers, alors que certains pays refusent d'accepter les rapatriés.
Sur les huit personnes concernées, une seule est originaire du Soudan du Sud. Les autres incluent deux Birmans, deux Cubains, et un ressotissant de chacun des pays suivants : Vietnam, Laos et Mexique.
Cette décision a été contestée devant les tribunaux américains.
‘Sécurité et bien-être’
« Ils se trouvent actuellement à Juba sous la responsabilité des autorités compétentes, qui les examinent et veillent à leur sécurité et à leur bien-être », a déclaré le ministère des Affaires étrangères du Soudan du Sud mardi soir.
Le communiqué n'a pas donné de détails, mais a précisé que cette décision « soigneusement réfléchie » faisait partie d'un « engagement bilatéral en cours ».
« Le Soudan du Sud a répondu positivement à une demande des autorités américaines en signe de bonne volonté, de coopération humanitaire et d'engagement envers des intérêts mutuels », a-t-il ajouté.
Expulsions vers des pays tiers
Des expulsés ont quitté les États-Unis pour le Soudan du Sud en mai, mais leur vol a été détourné vers Djibouti lorsqu'un tribunal de district américain a imposé un sursis sur les expulsions vers des pays tiers. Cette décision a été annulée par la Cour suprême plus tôt ce mois-ci.
Le groupe est arrivé au Soudan du Sud le 5 juin, un responsable ayant déclaré sous couvert d'anonymat qu'ils avaient été renvoyés par les Marines américains.
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Apuk Ayuel Mayen, a affirmé que Juba maintenait un engagement fort envers son peuple, y compris « ses ressortissants revenant quelles que soient les circonstances » et « les personnes ayant des liens reconnus avec le Soudan du Sud ».