La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples ne reconnait pas les allégations de violations des droits formulées par l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo à l'encontre de la République de Côte d'Ivoire, ont rapporté des médias africains.
Le 7 septembre 2020, Laurent Gbagbo a accusé la Côte d'Ivoire d'avoir violé plusieurs de ses droits fondamentaux dans le cadre du processus qui a conduit à sa radiation des listes électorales de 2025, rappelle Africanews.
Après examen, la Cour africaine a estimé que l'État ivoirien n'avait enfreint aucune disposition des textes internationaux relatifs aux droits de l'homme, indique le même média.
Lire aussi : Israël ou Iran : qui a gagné la guerre des 12 jours au Moyen-Orient ?
Depuis 2018, Laurent Gbagbo est sous le coup d'une condamnation par contumace à 20 ans de prison et 10 ans de privation de droits civiques pour le braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, pendant la crise post-électorale, selon la même source.
Son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI) en 2021 pour crimes contre l'humanité ne concerne pas les poursuites nationales engagées contre lui en Côte d’Ivoire.
Cette condamnation nationale, non annulée, est le motif évoqué par les autorités électorales pour justifier sa radiation de la liste électorale et donc son inéligibilité à l’élection présidentielle de 2025, précise enfin Africanews.