La communauté internationale a vivement réagi aux frappes militaires de grande envergure menées par Israël contre l'Iran, ciblant des sites nucléaires et de missiles clés, et ayant entraîné la mort de hauts responsables militaires iraniens, notamment le chef de l'armée Mohammad Bagheri et le commandant des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami.
Cette escalade sans précédent a suscité des appels urgents à la désescalade et à la retenue de la part des Nations Unies, des grandes puissances mondiales et des acteurs régionaux préoccupés par la menace d'un conflit plus large au Moyen-Orient.
Le secrétaire général de l'ONU condamne l'escalade au Moyen-Orient
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a publié une déclaration dénonçant l'escalade au Moyen-Orient à la suite des frappes israéliennes sur des sites iraniens.
« Le secrétaire général condamne toute escalade militaire au Moyen-Orient », a déclaré le porte-parole de Guterres, Farhan Haq.
Guterres « est particulièrement préoccupé par les attaques israéliennes contre des installations nucléaires en Iran alors que des discussions entre l'Iran et les États-Unis sur le programme nucléaire iranien sont en cours », a ajouté la déclaration.
Rappelant aux États membres d'« agir conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international », le secrétaire général a exhorté les deux parties à faire preuve de la plus grande retenue pour éviter à tout prix une aggravation du conflit, une situation que la région ne peut guère se permettre.
Un moment dangereux : le ministre britannique des Affaires étrangères
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a qualifié les attaques israéliennes nocturnes en Iran de « moment dangereux », appelant toutes les parties à faire preuve de retenue.
Riyad, autrefois rival de Téhéran avant une réconciliation il y a environ deux ans, a également condamné la vague de frappes israéliennes.
« Le Royaume d'Arabie saoudite exprime sa forte condamnation et sa dénonciation des agressions flagrantes d'Israël contre la République islamique d'Iran, qui portent atteinte à sa souveraineté et à sa sécurité et constituent une violation claire des lois et normes internationales », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.