Le Premier ministre libyen, Abdul Hamid Dbeibeh, a déclaré mardi que la sécurité avait été rétablie à Tripoli après des affrontements armés dans la capitale.
Au moins six personnes ont été tuées lors de ces affrontements, a rapporté mardi un service médical d'urgence à l'agence de presse AFP, tandis que les médias locaux avaient précédemment indiqué qu'un chef de groupe armé figurait parmi les morts.
« Six corps ont été récupérés sur les lieux des affrontements autour d'Abu Salim », un quartier de Tripoli, a indiqué le Centre de médecine d'urgence et de soutien.
Les violences ont éclaté lundi dans la capitale, notamment dans les quartiers de Salah al-Din et d'Abu Salim, après la mort d'Abdel Ghani al-Kikli, chef de l'Appareil de soutien à la stabilité, affilié au Conseil présidentiel, selon les médias libyens.

Le bureau du premier ministre indique que le gouvernement examinera les niveaux de dotation en personnel et les conditions de travail dans les missions diplomatiques restantes.
« Je félicite les ministères de l'Intérieur et de la Défense, ainsi que tous les membres de l'armée et de la police, pour cet accomplissement majeur dans le rétablissement de la sécurité et l'affirmation de l'autorité de l'État dans la capitale », a affirmé Dbeibeh sur X.
« Ce qui a été accompli aujourd'hui confirme que les institutions légitimes de l'État sont capables de protéger la nation et de préserver la dignité de ses citoyens », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a appelé à mettre fin à la présence de « groupes irréguliers et à renforcer le principe selon lequel il n'y a pas de place en Libye en dehors des institutions de l'État, et aucune autorité en dehors de celle de la loi ».
La Libye continue de faire face à des crises sécuritaires sporadiques alimentées par une division politique qui persiste depuis 2022.