La Turquie a condamné, ce samedi, les frappes aériennes israéliennes sur le Liban, des attaques constituant une violation d’un accord de cessez-le-feu.
“Nous soutenons fermement le peuple libanais”, a ajouté le ministère des Affaires étrangères, dénonçant ces attaques comme une preuve du “mépris flagrant d’Israël pour le droit international et de sa menace persistante contre la sécurité et la stabilité de la région”.
Le ministère a appelé la communauté internationale à adopter une position unie contre ce qu’il a qualifié de tentative d’Israël de créer “un état de conflit permanent dans la région”.

“Nous avons intensifié nos contacts diplomatiques pour rétablir le cessez-le-feu, mettre fin à la persécution et au cycle génocidaire”, a déclaré Recep Tayyip Erdogan.
Un cessez-le-feu fragile était en place au Liban depuis novembre, mettant fin à des mois d’affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, qui s’étaient intensifiés en un conflit à grande échelle en septembre.
Les autorités libanaises ont signalé plus de 1 250 violations israéliennes du cessez-le-feu, faisant au moins 100 morts et plus de 330 blessés.
Conformément à l’accord de cessez-le-feu, Israël devait se retirer totalement du sud du Liban avant le 26 janvier, mais l’échéance a été repoussée au 18 février après son refus de s’y conformer.
Israël maintient toujours une occupation militaire sur cinq avant-postes frontaliers.