Les battements de pieds associés à des voix de ténor puissantes créent un arrangement vocal rythmé pour cette danse qui dure toute notre vie.

Cette danse peut être exécutée tout au long de l'année, mais elle est surtout pratiquée pendant la saison des récoltes et lors des célébrations de fin d'année. Différentes chansons marquent les différents événements, mais la danse reste la même : un battement de pieds rigoureux accompagné de chants par de jeunes hommes.

Chunda signifie "là où vous vous tenez" en langue luguru, car les danseurs restent au même endroit pendant toute la durée du spectacle.

Selon Rajab Almasi, chef du groupe de danseurs Twarikadiria, la danse est menée par les jeunes hommes, qui peuvent se joindre à la périphérie.

"Nous mentionnons davantage Dieu et nous ne consommons pas d'alcool", explique-t-il.

Il s'agit d'une danse exécutée sans tambour ni autre instrument de musique, mais les battements de pieds associés à des voix de ténor puissantes créent un arrangement vocal rythmique.

Les interprètes forment toujours un cercle, mais des rangs supplémentaires sont formés lorsque le nombre de danseurs est élevé. Le soliste se tient toujours dans le cercle le plus proche.

Le cercle extérieur est dominé par des hommes jeunes, tandis que le cercle intérieur est occupé par des personnes d'âge moyen et des personnes âgées.

La danse Chunda réunit les anciennes et les nouvelles générations, selon Chedieli Senzige, un professeur d'art.

"Cette danse Chunda n'est pas une danse traditionnelle à 100 %, mais une combinaison de modernité et d'ancienne culture", explique-t-il

Les danseurs sont libres de porter les vêtements qu'ils souhaitent, le battement des pieds étant le seul élément unificateur du spectacle.

La région de Morogoro, surnommée "Mji kasoro bahari", s'enorgueillit d'avoir d'autres danses telles que le Mangaka et le Ngokwa, qui sont également jouées lors de divers événements.

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