Le président des États-Unis, Donald Trump, a été interrogé sur des informations selon lesquelles le Somaliland, une région sécessionniste non reconnue de la Somalie, aurait exprimé son intérêt pour accueillir des Palestiniens déplacés de Gaza si les États-Unis reconnaissaient son indépendance.
« Nous examinons cela en ce moment. Bonne question, en fait, et une autre question complexe, mais nous y travaillons actuellement », a répondu Trump, évitant une réponse directe, lors d’un sommet pour la paix avec les dirigeants de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie à la Maison-Blanche.
Plus tôt cette année, le président américain aurait proposé l’expulsion des Palestiniens de Gaza, où la guerre génocidaire en cours menée par Israël a tué plus de 61 000 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants.

Le plan visant à expulser les Palestiniens vers un autre pays a suscité une condamnation internationale.
Plusieurs pays dénoncent le plan de réoccupation de Gaza par Israël
Par ailleurs, des nations du monde entier ont condamné le projet d’Israël de reprendre le contrôle de la ville de Gaza, affirmant que cela ne ferait qu’aggraver le génocide et entraîner davantage de violences.
« Cette escalade ne fera rien pour mettre fin à l’horreur humanitaire à Gaza ou à la souffrance croissante des otages israéliens et des civils palestiniens. Elle ne favorisera pas non plus une paix et une sécurité durables pour le peuple israélien », a déclaré le Premier ministre canadien Mark Carney dans un communiqué.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que Doha considère cette décision comme « un développement dangereux qui menace d’aggraver les souffrances humanitaires résultant de la guerre en cours dans la bande, exacerbe ses répercussions désastreuses et compromet les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu permanent ».
Les États-Unis n’ont pas réagi ouvertement à la dernière annonce d’Israël.
Le président Donald Trump a indiqué qu’il se concentrait sur l’augmentation de l’aide humanitaire à Gaza et que « pour le reste... cela dépendra en grande partie d’Israël ».