L'Afrique du Sud défend l'envoyé aux États-Unis qui a qualifié Trump de raciste et d'homophobe. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa ne remplacera pas son nouvel envoyé spécial aux États-Unis, qui a qualifié le président Donald Trump de "raciste, homophobe et narcissique de droite", a affirmé la présidence mercredi.
Mcebisi Jonas aurait fait ces commentaires après la défaite de Trump face à Joe Biden lors des élections présidentielles de 2020.
Le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, a indiqué que les commentaires de Mcebisi Jonas avaient été faits à titre personnel et que l'Afrique du Sud était convaincue que l'administration Trump comprendrait qu'en politique, des choses sont dites, mais que cela ne signifie pas que les gens sont redevables de ces positions.
La démarche de l'Afrique du Sud intervient après que l'administration Trump a imposé des droits de douane réciproques sur les importations au niveau mondial.
"De même, des remarques désobligeantes ont été faites sur le continent africain par le président Trump, et il n'y a aucun dirigeant africain qui lui reproche ces commentaires. Les questions politiques telles que la situation tarifaire devraient être séparées des opinions personnelles", a expliqué Magwenya, cité par la South African Broadcasting Corporation.
Il a ajouté que tout le monde avait le sentiment de vouloir aller de l'avant de manière positive en ce qui concerne les relations avec les États-Unis.
Ramaphosa a nommé Jonas, un ancien vice-ministre des Finances, à ce poste lundi, en remplacement d'Ebrahim Rasool, qui a été expulsé le mois dernier par les États-Unis dans le cadre d'une querelle diplomatique entre les deux pays à la suite de remarques qu'il avait faites au sujet de l'administration Trump.
