Selon une déclaration officielle du ministère des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdel-Aty, ministre des Affaires étrangères de l'Égypte, a récemment mené des entretiens téléphoniques séparés avec Abbas Araghchi, ministre des Affaires étrangères de l'Iran, Badr Al-Busaidi, ministre des Affaires étrangères d'Oman, et Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères de la France.

Abdel-Aty a également échangé séparément avec Steve Wietkoff, envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, ainsi qu'avec Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Ces discussions ont été menées sur instruction directe du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dans le cadre des efforts visant à réduire les tensions régionales, à rétablir le calme et à soutenir la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient.

La déclaration souligne que la stabilisation du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël nécessite des efforts coordonnés à l'échelle régionale et internationale.

Le ministère des Affaires étrangères égyptien a également insisté sur l'importance de revenir à la voie diplomatique, affirmant que la reprise des négociations sur le programme nucléaire iranien pourrait contribuer, par des moyens pacifiques, à apaiser les préoccupations régionales et à réduire les tensions.

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Le Caire a également indiqué dans ce communiqué que l'approche constructive de l'Égypte pour réduire les tensions régionales repose sur les intérêts communs de toutes les parties et sur la création d'un terrain propice à la compréhension et au dialogue.

Ce rôle a été salué par les acteurs internationaux.

L'Égypte a déjà joué un rôle significatif dans la médiation pour stabiliser le cessez-le-feu à Gaza et réduire les tensions entre l'Iran et l'Occident.

Elle s'efforce de maintenir sa position en tant qu'acteur équilibré et fiable dans les dynamiques diplomatiques du Moyen-Orient.