La Turquie a mobilisé toutes les ressources du pays ainsi que ses capacités diplomatiques pour apporter de l'espoir à Gaza, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'issue d'une réunion du Cabinet à Ankara.
« Nous ne permettrons pas à (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu et à son réseau meurtrier de plonger notre région dans des calamités encore plus grandes pour prolonger leur vie politique », a affirmé Erdogan lundi.
Il a souligné que la Turquie est le pays qui a donné la réponse la plus claire face aux « atrocités, barbaries, massacres, tortures et oppressions commises par l'État terroriste israélien contre nos frères et sœurs palestiniens ».
Erdogan a indiqué que la nation, en particulier les ONG, les fondations et les associations, continue de soutenir le peuple de Gaza et a exprimé l'espoir de voir un jour Gaza atteindre la paix, la liberté et la stabilité.
Il a ajouté qu'en tant que président en exercice de l'Organisation de la coopération islamique, la Turquie a appelé à une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères.
« Nous faisons tout ce qui est nécessaire pour arrêter la brutalité à Gaza et garantir que l'aide humanitaire parvienne sans interruption à nos frères gazouis souffrant de la faim », a-t-il ajouté.
Israël fait face à une condamnation croissante pour sa guerre génocidaire à Gaza, où près de 61 500 victimes ont été tuées depuis octobre 2023.
La campagne militaire a dévasté l'enclave, qui est également confrontée à des décès liés à la famine.
Accord de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie
Erdogan a également noté que la libération du Karabakh après 30 ans d'occupation a déjà marqué le début d'une nouvelle ère dans la région.
Il a qualifié l'accord de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, paraphé à Washington, DC, le 8 août, de « pas historique vers l'établissement d'une paix durable dans le Caucase du Sud ».
« Avec l'établissement d'un environnement pacifique, la relance des liaisons routières et ferroviaires, l'ouverture des postes-frontières et la libre circulation des échanges commerciaux serviront les intérêts de tous les pays de la région », a-t-il précisé.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont mené une série de guerres transfrontalières depuis la fin des années 1980, y compris la plus récente en 2023, lorsque l'Azerbaïdjan a libéré son territoire du Karabakh.