Selon le quotidien Haaretz, des rassemblements ont eu lieu sur des places et des carrefours centraux à travers le pays, notamment à la place de Paris à Jérusalem, au centre Horev à Haïfa, à Beer-Sheva dans le sud et à Nahariya dans le nord pour réclamer un accord visant à libérer les captifs détenus à Gaza et mettre fin à la guerre en cours.
Les principaux cortèges se sont tenus devant le siège du ministère de la Défense et sur la place Habima, le long du boulevard Rothschild à Tel-Aviv.
Des proches de captifs ont pris la parole dans chaque lieu, exhortant le gouvernement à conclure un accord d’échange avec le Hamas.
L’opposition israélienne et les familles accusent le Premier ministre Benjamin Netanyahu de bloquer les négociations pour des raisons politiques, estimant qu’il privilégie la survie de sa coalition plutôt qu’un compromis.
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Israël estime qu’environ 50 captifs se trouvent encore à Gaza, dont 20 seraient en vie. En parallèle, plus de 10.800 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, où les organisations de défense des droits humains dénoncent des actes de torture, des privations alimentaires et une négligence médicale ayant causé de nombreux décès.
L’armée israélienne, défiant les appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu, poursuit depuis octobre 2023 une guerre meurtrière contre Gaza, où 61900 Palestiniens ont été tués.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.
Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice.