Les médias en Guinée pourront donner la parole aux partis interdits avant le référendum de septembre, a déclaré le président de l'autorité de régulation des médias du pays, revenant ainsi sur une décision antérieure interdisant une telle couverture.
Le pays d'Afrique de l'Ouest organisera un référendum le 21 septembre, qui devrait ouvrir la voie à un retour à un régime civil après la prise de pouvoir par l'armée en 2021.
La semaine dernière, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Boubacar Yacine Diallo, avait interdit aux médias de donner la parole aux partis politiques suspendus ou dissous.
Dans une note envoyée à l'AFP lundi, la HAC a indiqué que les médias "doivent veiller au respect du principe d'accès équitable à leurs chaînes, colonnes et pages", sans mentionner l'interdiction.
Recommandations
Interrogé par l'AFP lundi, Diallo a déclaré que les médias pouvaient donner la parole aux partis suspendus ou dissous par le gouvernement de transition.
Il a précisé que ses propos de jeudi "étaient des recommandations, et que seul le document final de la HAC peut servir de règles pour la campagne."