Une porte-parole du bureau humanitaire de l’ONU a averti que l’ensemble de la population de Gaza est désormais menacée par la famine, qualifiant l’enclave de “l’endroit le plus affamé de la planète”.
Dans ce contexte de crise alimentaire extrême, les forces israéliennes ont une nouvelle fois ouvert le feu sur des Palestiniens venus chercher de la nourriture dans un point de distribution soutenu par les États-Unis, blessant au moins 20 personnes.
Expansion des colonies en Cisjordanie
En parallèle, le gouvernement israélien a annoncé la création de 22 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée, provoquant une vague de condamnations internationales.
L’Égypte a dénoncé une “violation provocatrice et flagrante du droit international”, rappelant que ces colonies représentaient un obstacle majeur à la solution à deux États.
Les 57 membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), dont l’Égypte fait partie, ont également condamné la décision israélienne.
En réponse aux critiques internationales, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré vendredi qu’il n’était pas question de laisser advenir un État palestinien en Cisjordanie, défiant ainsi ouvertement le président français Emmanuel Macron et les Nations unies.
Dans ce climat de fortes tensions, l’Arabie saoudite a annoncé une visite officielle de son ministre des Affaires étrangères à Ramallah prévue pour dimanche.
Il s’agira de la première visite à ce niveau dans les Territoires palestiniens depuis 1967, un signal diplomatique fort dans un contexte de plus en plus instable au Proche-Orient.
La situation reste extrêmement tendue, entre intensification des combats et crise humanitaire.
Le ministère de la Santé de Gaza, dont les chiffres sont jugés fiables par les Nations unies, fait état de plus de 54 321 morts depuis le début de la campagne militaire israélienne, en majorité des femmes et des enfants.