La diplomate, qui se rendait à une conférence de l’UNESCO, a été retenue et interrogée à Roissy le 06 avril, indique Le Figaro citant une source proche du dossier.
Son ordinateur et son téléphone lui ont été confisqués, a annoncé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, qui précise que la fonctionnaire n’avait pas reçu son visa à temps.

Elle a passé 24 heures dans la zone frontalière, mais la partie française l’a finalement autorisée à entrer; rapporte le même média.
Contrairement à ce qu’évoque le ministère russe des Affaires étrangères, ce n’est pas Nicolas Rivière lui-même, le nouvel ambassadeur français à Moscou depuis le 1er février 2025, qui a été invité à s’expliquer, mais son plus proche collaborateur, Zacharie Gross, ancien ambassadeur en Azerbaïdjan, précise la même source.
L’ambassade de Russie à Paris a envoyé une note de protestation au ministère français des affaires étrangères.
“Suite aux démarches entreprises, notre collègue a finalement été autorisée à entrer dans le pays, mais elle a dû passer une journée dans la zone frontalière de l’aéroport”, a dénoncé Maria Zakharova lors de son briefing hebdomadaire.

“Nous n’avons pas l’intention de laisser cette situation sans conséquences”, a-t-elle averti après cet incident diplomatique entre Moscou et Paris, sans préciser la nature d’éventuelles mesures de rétorsion.
Le ministère français des affaires étrangères n’a pas encore commenté la situation, précise encore Le Figaro.