Selon une information publiée par l'agence officielle palestinienne WAFA, l'armée israélienne a pris pour cible des Palestiniens qui attendaient de l'aide dans la région de Wadi Gaza, au nord de Nusayrat, dans le centre de la bande de Gaza, à l'aide de drones et de moyens militaires
Mercredi, le Hamas a comptabilisé près de 150 morts de Palestiniens en 24 heures, au sud de la bande de Gaza et à l'ouest de Rafah, alors qu'ils cherchaient à accéder à des distributions d’aide supervisées par Israël et les Etats-Unis.
Dans un communiqué, le mouvement palestinien de résistance a dénoncé "les crimes de l'occupation et ses raids contre les quartiers résidentiels. Il a également condamné ”le ciblage des citoyens affamés à proximité des pièges mortels américano-sionistes, ce qui a coûté la vie à près de 150 Palestiniens au cours des dernières 24 heures".
51 personnes tuées à Khan Younès
Au moins 51 Palestiniens ont été tués mardi par des tirs de chars israéliens à Khan Younès, dans le centre de la bande de Gaza, alors qu'ils attendaient des camions transportant de l'aide humanitaire. Quelque 200 autres personnes ont été blessées, dont une vingtaine grièvement, ont déclaré les secours.
Selon des témoins, des chars israéliens ont tiré au moins deux obus en direction d'une foule de plusieurs milliers de personnes. L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat. Lors de précédents incidents similaires, Tsahal a reconnu avoir ouvert le feu près de centres de distribution en imputant à des activistes l'origine des violences.
Israël a exclu de Gaza l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, et bloque toute l’aide internationale depuis le 2 mars dernier.
Depuis le 27 mai, une fondation créée par les Etats-Unis a commencé une distribution de vivres dans quatre centres. Ces distributions sont chaotiques et dangereuses pour la population affamée. Chaque jour des personnes sont tuées par l’armée israélienne.
Les ONG du secteur humanitaire et les Nations unies dénoncent ces distributions et accusent la fondation qui les organisent de partialité. Une partialité qui bafoue l’un des principes de l’aide humanitaire.