Les prix à la consommation en France ont augmenté plus que prévu en juin, sous l'effet d'une accélération du coût des services et alors que la baisse des prix de l'énergie s'est atténuée, montrent les données préliminaires publiées vendredi par l'Insee.
L'indice des prix à la consommation harmonisé selon les normes européennes (IPCH), qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s'est établi à +0,8% sur un an en juin, contre un consensus à +0,7% et après une hausse de 0,6% le mois précédent, soit le taux le plus bas depuis décembre 2020.

Sur un mois, l'indice IPCH aurait rebondi plus que prévu à +0,4% après un recul de 0,2% en mai et une hausse de 0,2% attendue par le consensus.
Cette accélération s'explique par la hausse des prix des services, qui ont bondi de 2,4% sur un an en juin, contre 2,1% un mois plus tôt.
Les transports, la santé et le logement comme déclencheurs
L'Insee attribue cette progression à l'accélération des prix de l'hébergement, de la santé et des transports, ainsi que par une baisse plus faible des prix de l'énergie et, dans une moindre mesure, par la très légère accélération de ceux de l'alimentation.
L'indice des prix à la consommation (IPC), l'inflation calculée selon les normes françaises, augmenterait de 0,9% en juin après +0,7% en mai. Les analystes tablaient sur une nouvelle hausse de 0,7% des prix en juin.
Sur un mois, les prix à la consommation progresseraient de 0,3% après une baisse de 0,1% en mai, alors que les analystes attendaient un rebond à +0,1%.
Lire aussi: France: le gouvernement renonce au projet de "panier anti-inflation"