Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, au moins 53 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées alors que des milliers de Palestiniens s'étaient rassemblés dans la matinée pour recevoir de la farine près d'un centre d'aide de l'ONG World Central Kitchen.
"Des drones israéliens ont tiré sur les gens. Quelques minutes plus tard, des chars israéliens ont tiré plusieurs obus", a-t-il affirmé.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, "51 martyrs et plus de 200 blessés" ont été transportés à l'hôpital Nasser de Khan Younès.
Selon M. Bassal, quatre autres personnes ont été tuées mardi par l'armée israélienne près de Rafah, également dans le sud de Gaza.
"Pas de médicaments"
Avant d'attaquer l'Iran le 13 juin, l'armée israélienne avait intensifié à la mi-mai son offensive dans la bande de Gaza.
Israël a imposé début mars au territoire un blocus qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d'autres biens de première nécessité.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Washington et Israël, a commencé à distribuer de l'aide fin mai, mais ses distributions ont été accompagnées de scènes chaotiques au cours desquelles des dizaines de personnes ont été tuées.
Mardi, des ouvriers s'affairaient pour remettre en état l'hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza, l'un des derniers établissements en état de fonctionnement dans le nord du territoire, dégageant des piles de gravats pour faire de la place aux ambulances.
"Nous réactivons le service des urgences ainsi que la physiothérapie. C'est important", a précisé Alessandro Maracchi, chef du bureau du Programme des Nations unies pour le développement à Gaza.
Le génocide menée par Israël à Gaza a causé la mort de 55.493 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de l’enclave assiégée.