Une semaine déjà qu'Israël a rompu la trêve à Gaza en entamant les bombardements sur Gaza. Ces dernières 24 heures, au moins 65 Palestiniens ont été tués.
Deux journalistes palestiniens figurent parmi les victimes. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné le meurtre de Shabat et Mansour et a appelé à une enquête indépendante pour déterminer s'ils ont été délibérément pris pour cible.
“Le meurtre délibéré et ciblé d’un journaliste, d’un civil, est un crime de guerre”, a déclaré Jodie Ginsberg, directrice générale du CPJ.
Du reste, l'armée israélienne a confirmé avoir attaqué un bâtiment de la Croix-Rouge à Rafah.
L'ONU a pour sa part annoncé qu'elle réduirait le nombre de ses employés internationaux à Gaza après la mort de membres de son personnel lors de récentes frappes.
Risque de famine
Pour sa part, l’Unrwa avertit que le siège israélien rapproche Gaza d’une “crise alimentaire aiguë”.
“Pas de nourriture, pas de médicaments, pas d’eau, pas de carburant. Un siège serré plus long que ce qui était en place dans la première phase de la guerre”, met en garde Philippe Lazzarini.
Du reste, ce mardi matin, l'armée israélienne a ordonné une évacuation forcée dans le nord de Gaza, demandant aux habitants de la région de Jabalia, d'évacuer leurs habitations avant une attaque.
“À tous ceux présents dans la région de Jabalia, ceci est un avertissement précoce avant une frappe. Les organisations terroristes reviennent et tirent à nouveau des roquettes depuis les zones habitées… Pour votre sécurité, dirigez-vous immédiatement vers le sud, en direction des abris connus”, a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur X, après avoir émis des avertissements similaires pour les villes de Beit Lahiya et Beit Hanoon, dans le nord.
Le ministère de la Santé de Gaza indique qu'au moins 50 082 Palestiniens ont été tués et 113 408 blessés dans la guerre israélienne contre Gaza. Le Bureau des médias de l’Autorité palestinienne à Gaza a actualisé son bilan à plus de 61 700 morts, précisant que des milliers de Palestiniens portés disparus sous les décombres sont présumés morts.
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