Le directeur de la Communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, a fermement condamné Israël pour ses récentes actions visant les professionnels des médias, qualifiant ces attaques de "barbares" et d'"atteinte odieuse à la liberté de la presse".

Dans un communiqué publié lundi sur son compte X, M. Altun a dénoncé la frappe israélienne contre la télévision d'État iranienne, où des journalistes et des civils auraient été tués.

"L'attaque israélienne contre l'agence de presse officielle IRNA, visant des journalistes et des civils, est un véritable massacre. Attaquer des journalistes et des professionnels des médias est barbare", a-t-il déclaré dans un message publié sur X.

M. Altun a présenté ses condoléances aux journalistes iraniens tués et a accusé le gouvernement israélien d'avoir perdu sa légitimité en tant qu'État en raison de ses violations répétées des normes internationales.

"Nous appelons la communauté internationale à agir contre l'agression et le comportement irresponsable d'Israël qui embrasent la région", a-t-il ajouté.

"Actes illégaux"

Dans une déclaration distincte, Altun a également condamné la police israélienne pour avoir perturbé la retransmission en direct du correspondant de TRT Arabi, Fehmi Shtewe, et de son équipe à Haïfa, dans le nord du pays.

Il a indiqué que le matériel de l'équipe avait été confisqué et que des journalistes de TRT Arabi et de la chaîne égyptienne Alghad TV avaient été victimes de violences.

"Le gouvernement israélien poursuit malheureusement ses actes illégaux contre les journalistes qui dénoncent à l'humanité entière les massacres qu'il a commis", a déploré Altun.

"C'est la dernière manifestation de cette folie"

Altun a critiqué l'absence de réaction des institutions internationales de l'Occident et a qualifié leur silence de complicité. 

"Nous laissons à l'opinion publique mondiale le soin de juger du silence de l'Occident et de ses institutions "démocratiques" face à ces violations, en particulier si Israël en est l'auteur", a-t-il pointé.

Altun a conclu en réaffirmant l’engagement de la Turquie à défendre la liberté de la presse et les droits des professionnels des médias : "Nous continuerons d’être de fervents défenseurs de la liberté d’expression, de la liberté de recevoir des informations et des droits des professionnels des médias".