Ankara n’a pas encore officiellement réagi, mais le dernier budget de la défense américaine ravive les inquiétudes concernant le soutien des États-Unis aux Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par le YPG que la Turquie considère comme une extension du groupe terroriste PKK.
^p)+Q%Un document officiel du Département de la Défense précise que ce fonds est destiné à financer la formation, l’équipement et les allocations mensuelles des FDS, ainsi que de l’Armée syrienne libre active dans le sud-est de la Syrie, sans oublier les forces partenaires en Irak et au Liban.
Ce soutien inclut des armes légères, des fournitures médicales et la réparation d’infrastructures, en réponse à la menace persistante d’une résurgence de Daesh, considérée comme un danger pour les intérêts nationaux américains, ainsi que pour les populations d’Irak, de Syrie, du Liban et la communauté internationale.
Le YPG représente la branche syrienne du PKK, organisation classée terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne.

La majorité des fonds profite au groupe terroriste PKK/YPG
Sur les 130 millions de dollars alloués à la Syrie, seuls 7,42 millions sont destinés à l’Armée syrienne libre dont la mission est d’étendre sa lutte contre les restes de Daesh dans le désert de Badiyah.
L’essentiel des ressources est toutefois attribué aux FDS.
Ce nouveau financement s’ajoute aux 147,9 millions de dollars accordés en 2025 et aux 156 millions en 2024 par Washington à des groupes similaires, sous prétexte de combattre Daesh — une justification rejetée depuis longtemps par la Turquie qui considère ces fonds comme un moyen de renforcer des groupes terroristes à ses frontières.
En plus de quarante ans de campagne terroriste, le PKK a fait plus de 40 000 morts, parmi lesquels de nombreux civils, femmes et enfants. La Turquie estime que toute forme d’armement du PKK/YPG constitue un soutien direct au terrorisme.