La première dame de Turquie, Emine Erdogan, a souhaité que la paix devienne la “force dominante “, ajoutant que l'humanité ne peut pas subir plus de conflits et de guerres.
"L'humanité ne peut plus supporter plus de conflits et de guerres. Au contraire, elle s'attend à l’établissement de domaines de coopération, à la résorption des incertitudes et que la paix prévale sur la force", a déclaré Emine Erdogan dans un discours prononcé, samedi, au Forum de la diplomatie d'Antalya (AFD).
Soulignant que l'ADF s'est à nouveau penché sur une question importante cette année avec le thème, "Agir pour faire progresser la diplomatie dans un monde fragmenté", elle a appelé à faire valoir le pouvoir pacifique de la diplomatie en période de fractures globales.
Mettant en relief le besoin croissant de diplomatie dans un monde de plus en plus divisé par la polarisation, les guerres et les crises humanitaires, Emine Erdogan a déclaré : “C'est pourquoi, grâce à ce forum, nous inviterons les acteurs internationaux à construire un monde où la paix et l'ordre juste permettent à tout le monde de prospérer. Grâce au pouvoir unificateur de la diplomatie, nous nous efforcerons de combler les fossés de longue date entre les peuples, et nous offrirons à l'humanité un renouveau de la culture de tolérance”.
Elle a, par ailleurs, noté que le simple fait d'avoir des compétences de base en matière d'alphabétisation pourrait sortir 171 millions de personnes de l'extrême pauvreté, en faisant référence à une étude de l'UNESCO.
La Première dame de Turquie a également souligné que chaque individu instruit pouvait devenir une force de transformation, créer une vaste sphère d'influence, élever sa famille et sa communauté et servir de moteur de la durabilité en transférant les connaissances et les compétences aux générations futures.
Enfants dans les zones de guerre
Attirant l'attention sur le fait que des millions d'enfants dans les zones de guerre ne peuvent toujours pas accéder au droit de l'Homme le plus fondamental, à savoir l'éducation, Emine Erdogan a déclaré : "C'est avec une profonde tristesse que je dis ceci : dans un monde où nous ne pouvons même pas offrir aux enfants le droit de vivre, le droit à l'éducation est relégué derrière. En Palestine, les enfants ne peuvent pas aller à l'école ou penser librement, ils disent, micro à la main : Je veux mourir parce que j'en ai assez de vivre en guerre".
"Notre monde est devenu un lieu où même les plus jeunes enfants sont accablés d'un chagrin profond, où leur joie de vivre est écrasée. Nous devons rappeler à la conscience paralysée de l'humanité que les enfants ne pourront jamais être parties prenantes à la guerre", a-t-elle affirmé.
Et d’ajouter : “N'oublions pas que les enfants sont tués par des bombes et des missiles dans leur sommeil. Ils ont pour toujours perdu leur innocence. Je rêve d'un monde où les conflits sont terminés, où les enfants n’ont pour sentiment que la joie, et où la seule chose qu'ils portent sur le dos est un cartable, pas le poids du chagrin".
Les épouses du président de l'Azerbaïdjan, de l'ancien président de la Croatie, du président de Sierre Leone, du Premier ministre palestinien et du président de la République turque de Chypre-Nord, ont, elles aussi, pris part au programme du Forum.