Le ministre français des Affaires étrangères a réaffirmé que la France est déterminée à reconnaître l’État de Palestine "dans un mouvement collectif", déclarant que rien "ne doit nous faire oublier" ce qui se passe à Gaza.
S’exprimant devant les journalistes avant la réunion du Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles, Jean-Noël Barrot a réitéré l’appel de la France à l’entrée immédiate de l’aide humanitaire à Gaza et la libération des otages.
Il a souligné que les ministres des Affaires étrangères des États membres de l’UE allaient discuter de l’Accord d’association entre Israël et l’Union, ajoutant que le rapport de l’UE montrait des signes indiquant qu’Israël pourrait être en infraction avec ses obligations en matière de droits de l’homme au titre de l’article 2 de l’Accord d’association UE-Israël.
"Nous restons déterminés à reconnaître l’État de Palestine dans un mouvement collectif impliquant toutes les parties prenantes et visant à rendre possible une solution politique au conflit israélo-palestinien", a-t-il souligné.
La France devait abriter, du 17 au 20 juin à New York, la conférence de l'ONU sur l'État palestinien, avant de décider de la reporter "pour des raisons logistiques et sécuritaires". Emmanuel Macron promet toutefois qu'elle "aura lieu au plus vite".