Le génocide israélien à Gaza a engendré ce que l'on appelle aujourd'hui la plus grande crise d'orphelins de l'histoire moderne. Quelque 39 384 enfants palestiniens se sont retrouvés sans un ou deux parents après plus de 500 jours de bombardements, selon les chiffres officiels publiés à l'occasion de la Journée de l'enfant palestinien, le 5 avril.

Rien que depuis octobre 2023, environ 17 000 enfants ont perdu leurs deux parents. Avec des maisons réduites en ruines et des familles déchirées, ces enfants survivent maintenant dans des tentes ou dans les décombres de bâtiments détruits, sans pratiquement aucun accès aux soins, à l'aide ou à la sécurité.

Le sort des enfants de Gaza est choquant : Près de 18 000 enfants ont été tués, dont des centaines de nouveau-nés et de nourrissons. La guerre n'a pas seulement emporté leurs parents, mais leur a également volé leur enfance, leur sécurité et leur avenir.

L'UNICEF affirme que la violence dans la bande de Gaza a des conséquences catastrophiques sur les enfants et les familles, et que les enfants meurent à un rythme alarmant.

Près de 2 million de déplacés

Sur les 1,9 million de personnes - environ 9 habitants de Gaza sur 10 - qui ont été déplacées à l'intérieur de l'enclave, plus de la moitié sont des enfants, privés d'eau, de nourriture et de médicaments.

Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué qu'au moins 50 423 Palestiniens ont été tués et 114 638 blessés dans la guerre israélienne contre Gaza. Le Bureau des médias dans l’enclave a actualisé son bilan à plus de 61 700 morts, précisant que des milliers de personnes disparues sous les décombres sont présumées mortes. 

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de Netanyahou et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.

Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre qu'il mène contre l'enclave.