Dans une déclaration publiée jeudi, les ONG ont exhorté Paris à garantir l'arrestation de ces responsables s’ils entraient sur le territoire français.
Elles ont également appelé la France à maintenir son soutien à la Cour pénale internationale malgré les pressions extérieures, soulignant que “l’émission de ces mandats d’arrêt renforce la nécessité d’imposer des sanctions aux autorités israéliennes”.
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L’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin, interrogé sur le sujet par la chaîne LCI, a déclaré que “la France a déjà répondu à cette question à travers l’ancien ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, qui a affirmé : “Bien sûr, la France appliquera la décision de la CPI”.
La CPI a annoncé, jeudi, que les mandats d'arrêt à l’encontre de Netanyahu et Gallant concernaient des “crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza”.
Cependant, Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a évité de répondre directement lors d’une conférence de presse hebdomadaire, qualifiant la question d'”extrêmement complexe sur le plan juridique”.
Un communiqué du ministère a ensuite décrit ces mandats comme “une formalisation des accusations, et non un procès”.
Depuis l’offensive israélienne lancée après l’attaque du Hamas en date du 7 octobre 2023, plus de 44 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués.
Près de la totalité de la population de Gaza a été déplacée, tandis que le blocus en cours a provoqué des pénuries critiques de nourriture, d’eau potable et de médicaments, laissant les habitants au bord de la famine.