Selon deux sources régionales citées par Reuters, au moins 20 commandants iraniens de haut rang, dont le chef des Gardiens de la révolution (IRGC), ont été tués vendredi lors de frappes israéliennes en Iran. Parmi eux figure le commandant des forces aérospatiales de l’IRGC, Amir Ali Hajizadeh.
Hossein Salami, né en 1960, était le commandant en chef de l’IRGC depuis sa nomination en 2019.
Le général de division Mohammad Bagheri était chef d’état-major des forces armées iraniennes depuis 2016.
Amir Ali Hajizadeh dirigeait les forces aérospatiales des Gardiens de la révolution.
Le général de division Gholam Ali Rashid dirigeait le quartier général Khatam al-Anbia de l’IRGC. Il avait auparavant occupé le poste de chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes.
Ces attaques "ne resteront pas sans réponse et (Israël) doit s'attendre à une vengeance sévère et regrettable", ont affirmé les Gardiens dans un communiqué.
La diplomatie iranienne a affirmé avoir le "droit légitime" de répondre à l'attaque, tandis que le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis à Israël un sort "amer et douloureux".
Téhéran a accusé les États-Unis, alliés indéfectibles de l'État hébreu, d’être "responsables des conséquences" de l'attaque, alors qu’un un responsable américain, a affirmé qu’ils n’étaient pas impliqués.
La communauté internationale a vivement réagi aux frappes militaires massives d'Israël contre l'Iran.
Cette escalade sans précédent a suscité des appels pressants à la désescalade et à la retenue de la part des Nations unies, des grandes puissances mondiales et des acteurs régionaux, inquiets du risque d'un embrasement généralisé au Moyen-Orient.
La France a quant à elle “réaffirmé le droit d'Israël à se protéger et à assurer sa sécurité".
