FRANCE
2 min de lecture
Coran brûlé dans une mosquée : un suspect interpellé
Le suspect, un homme majeur, a été placé en garde à vue et placé en interrogatoire, a confirmé le parquet de Lyon.
Coran brûlé dans une mosquée : un suspect interpellé
Un homme soupçonné d'avoir brûlé un exemplaire du Coran dans une mosquée de Villeurbanne, près de Lyon, a été arrêté mardi soir, / Reuters
4 juin 2025

Un homme soupçonné d'avoir brûlé un exemplaire du Coran dans une mosquée de Villeurbanne, près de Lyon, a été arrêté mardi soir, ont indiqué les autorités.

L'homme est décrit comme "psychologiquement fragile" par le procureur et une source policière.

L'incident s'est produit tôt lundi matin, peu avant 04 h (heure locale), à ​​la mosquée Errahma, juste à l’ouverture pour la prière du matin.

Le suspect serait entré dans la mosquée avec l'intention de voler, puis aurait mis le feu à un exemplaire du Coran avant de prendre la fuite.

Les responsables de la mosquée, ainsi que le maire de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, ont condamné cet acte, le qualifiant d'"attaque islamophobe extrêmement grave".

"Il s'agit d'une profanation intolérable, et nous demandons que justice soit faite", ont déclaré les responsables de la mosquée dans un communiqué.

Le maire socialiste de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, a condamné "un acte islamophobe de plus" et assuré de son soutien "l'ensemble des fidèles de la mosquée", sur le réseau social Bluesky.

Sur le même sujetTRT Global - France : Un Coran volé et incendié dans une mosquée près de Lyon


Hausse de l’islamophobie

Cet acte intervient dans un contexte particulièrement tendu, où les atteintes aux lieux de culte musulmans se multiplient sur le territoire français.

En 2024, les actes islamophobes en France ont été évalués de manière divergente par le ministère de l’Intérieur et le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE), illustrant un écart significatif dans la perception et la comptabilisation de ces incidents.

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 173 actes antimusulmans ont été recensés en 2024, soit une baisse de 29 % par rapport à 2023 qui a enregistré 242 faits. Ces statistiques, basées sur les plaintes déposées et les infractions pénales avérées, sont régulièrement critiquées pour leur sous-estimation du phénomène. 

En revanche, le CCIE a documenté 1 037 faits islamophobes en 2024, marquant une augmentation de 25 % par rapport à l'année précédente.


SOURCE:TRT français et agences
Jetez un coup d'œil sur TRT Global. Partagez vos retours !
Contact us