La marche internationale vers Gaza a été stoppée avant même de pouvoir commencer. L'Égypte a bloqué les activistes qui prévoyaient d’y participer, afin d’atteindre la frontière de Gaza et de défier le blocus israélien sur l'aide humanitaire imposé au territoire palestinien.
Afin d'attirer l'attention sur la crise humanitaire à Gaza, les manifestants prévoient depuis des mois de parcourir 48 kilomètres à travers la péninsule du Sinaï jusqu'à la frontière égyptienne avec l'enclave, dimanche, afin de “créer une pression morale et médiatique internationale” pour l'ouverture du point de passage de Rafah et la levée du blocus qui empêche l'aide d'entrer.
Les autorités ont expulsé plus d’une trentaine de militants, pour la plupart porteurs de passeports européens, à leur arrivée à l'aéroport international du Caire au cours des deux derniers jours, a déclaré un responsable égyptien.
Ce responsable a indiqué que les militants voulaient se rendre dans le nord du Sinaï “sans avoir obtenu les autorisations nécessaires”.
L'Égypte a publiquement dénoncé les restrictions imposées à l'aide à Gaza et a appelé à plusieurs reprises à la fin de la guerre. Il a été dit que le côté égyptien du point de passage de Rafah restait ouvert, mais que l'accès à Gaza était bloqué depuis qu'Israël s'était emparé du côté palestinien de la frontière.
Caravane de la solidarité
Une autre initiative en cours vise aussi à mettre fin au blocus israélien, la Caravane de la solidarité, organisée par la Coordination tunisienne de l'action commune pour la Palestine.
Le convoi comprend des milliers de volontaires réclamant la fin de la guerre génocidaire israélienne, la levée du blocus et l'acheminement de l'aide humanitaire à la population de Gaza.
Lundi matin, la Caravane de la solidarité a pris son départ de la capitale tunisienne, Tunis, en direction de Gaza, pour tenter de briser le blocus imposé par Israël à l’enclave palestinienne et en solidarité avec le peuple palestinien. Des centaines de militants y prennent part.
Le convoi a été accueilli, mercredi, par une foule enthousiaste à Tripoli, la capitale libyenne, avant de rallier la ville de Zaouïa, dans le nord-ouest de la Libye, le même jour.
Des centaines de personnes des quatre coins du monde affluent au Caire pour participer à la marche.