AFRIQUE
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Kenya: 5 corps exhumés dans une affaire présumée de secte
Des corps ont été retrouvés dans le village de Kwa Binzaro alors que les enquêteurs ouvrent une nouvelle enquête dans le comté de Kilifi, théâtre du massacre de la secte de Shakahola en 2023.
Kenya: 5 corps exhumés dans une affaire présumée de secte
Les autorités kenyanes vont commencer à remettre les corps des victimes du massacre d'une secte à Kilifi / Reuters
22 août 2025

Des enquêteurs médico-légaux au Kenya ont exhumé jeudi cinq corps de fosses communes présumées, marquant une nouvelle phase rappelant le massacre de la secte de Shakahola en 2023.

Le directeur de la brigade criminelle kényane, Martin Nyuguto, présent sur les lieux dans le village de Kwa Binzaro, dans le comté de Kilifi, a confirmé que l’identité des victimes n’était pas encore établie.

Le médecin légiste gouvernemental, Richard Njoroge, a confirmé le nombre et averti que l’opération, qui a déjà permis de retrouver « cinq corps dans six tombes exhumées », n’en était qu’à ses débuts.

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Njoroge a indiqué que les enquêteurs avaient également découvert des restes humains éparpillés à la surface dans la zone.

« Nous avions 27 tombes présumées au départ, aujourd’hui nous en avons exhumé six. Sur ces six, nous avons retrouvé cinq corps et, autour de cette zone, 10 parties de corps distinctes dispersées à la surface », a-t-il déclaré, précisant qu’il restait encore 21 tombes à fouiller.

Les autorités ont appelé les familles ayant des proches disparus à se rendre au bureau de la Croix-Rouge de l’hôpital de district de Malindi, où des données personnelles et des échantillons ADN seront recueillis pour d’éventuelles identifications dans ces nouveaux cas.

Kilifi se situe à 426 kilomètres au sud-est de Nairobi.

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Ces exhumations rappellent les découvertes faites en 2023, lorsque plus de 400 corps avaient été retrouvés dans la forêt de Shakahola, liés à l’Église internationale de la Bonne Nouvelle dirigée par le pasteur Paul Nthenge Mackenzie.

Les enquêteurs avaient alors conclu que de nombreux fidèles, dont beaucoup d’enfants, étaient morts de faim, de suffocation, d’étranglement ou de coups, après avoir été convaincus que leur décès par jeûne les rapprocherait du paradis.

SOURCE DE L'INFORMATION:AA
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