Le troisième groupe de soldats des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) est attendu lundi à la base aérienne de Waterkloof, à Pretoria.
Cela fait suite à la fin de leur déploiement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d'une mission de maintien de la paix menée par les Nations Unies et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).
Le général de division Godfrey Thulare des SANDF a détaillé le processus de démobilisation, précisant que le groupe sera accompagné pour faciliter leur réintégration dans leurs communautés et auprès de leurs familles.
« Nous leur donnerons du temps pour se reposer, puis après le petit-déjeuner, nous les guiderons à travers le processus de démobilisation pendant trois jours. Le processus est le même pour tous les groupes, et à la fin, nous les renverrons chez eux avec l'intention qu'ils soient prêts à se réintégrer dans leurs communautés et leurs familles », a déclaré Thulare.
Démobilisation
Deux cent quarante-neuf membres des SANDF arrivés de la RDC vendredi ont terminé leur démobilisation à la base militaire de Tempe à Bloemfontein et doivent rejoindre leurs camps de base lundi.
Le chef des SANDF, Rhudzani Maphwanya, s'est adressé aux médias à la base aérienne de Waterkloof lors de l'arrivée du deuxième groupe de soldats, reconnaissant la difficulté du processus de retrait.
« Cela a été un effort collectif de la SADC. À tous les niveaux, y compris politique, nous, les commandants, nous sommes réunis plus fréquemment car nous étions préoccupés par le retour de nos jeunes soldats », a expliqué Maphwanya.
Il a révélé que de nombreuses consultations ont eu lieu avec diverses entités, y compris les rebelles du M23, et qu'une décision a été prise de retirer toutes les troupes étrangères afin de faciliter les pourparlers de paix en RDC.
