Selon ses propos relayés par l’agence de presse Tass, ces volontaires seraient regroupés dans une unité baptisée “Normandie-Niémen”, un nom chargé d’histoire pour les relations franco-russes.
Le nom de cette unité fait référence à l’escadrille française “Normandie-Niémen”, créée en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale.
Elle rassemblait des pilotes français volontaires ayant combattu sur le front de l’Est aux côtés de l’armée soviétique contre l’Allemagne nazie. Ce nom, encore utilisé aujourd’hui par l’armée de l’air française, évoque une période de coopération militaire entre Paris et Moscou.
D’après les médias russes RIA et Vesti, au moins deux hommes portant les indicatifs “Padre” et “Gauthier” feraient partie de cette unité. Ils sont décrits comme d’anciens militaires français.

La France a rejeté 1 200 demandes de visa ou d’accréditation présentées par des ressortissants russes, notamment des diplomates et “conférenciers”, censés participer à des événements scientifiques ou culturels sur le sol français.
“Padre” aurait été instructeur dans la Légion étrangère, tandis que “Gauthier”, également présenté comme un ancien militaire, affirme avoir été le garde du corps de Jean-Marie Le Pen.
Ces deux hommes indiquent être arrivés récemment dans le Donbass pour s’engager auprès des forces russes. Selon leurs déclarations relayées par RIA, ils participeraient à des opérations dans une unité de drones dirigée par un instructeur franco-russe, Sergueï Munier.
Sergueï Munier, également interviewé par des médias russes, est un Franco-Russe né à Lougansk et formé en France, où il a servi comme caporal dans l’armée.
Il serait revenu dans le Donbass en 2014 pour combattre. Il affirme avoir mis en place une structure d’entraînement aux techniques de guerre de drones, où ces volontaires français seraient désormais intégrés.

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Les combattants évoquent une phase d’adaptation aux méthodes russes, qu’ils jugent différentes de celles des armées occidentales.
Selon les déclarations diffusées par la télévision publique russe, une trentaine de Français seraient passés par cette unité depuis le début du conflit.
À ce jour, les autorités françaises n’ont pas confirmé l’identité de ces individus ni leur implication dans le conflit.
Les interventions de ces volontaires français ont été largement relayées par des chaînes de télévision proches du Kremlin, comme Vesti.
L’accent est mis sur les discours valorisant la coopération russo-française et critiquant certaines évolutions des sociétés occidentales.
La participation de citoyens français à une armée étrangère sans autorisation peut, selon les cas, faire l’objet de poursuites, notamment si des infractions aux lois françaises sont constatées.