L’eurodéputée aurait été interceptée en mer alors qu’elle participait à un convoi humanitaire à destination de Gaza, avant d’être transférée en Israël, où elle est désormais détenue.
Selon Francesca Albanese, Rima Hassan a été arrêtée “dans les eaux internationales” par l’armée israélienne. Elle n’aurait pas tenté d’entrer sur le territoire israélien, mais aurait été amenée de force en Israël. Sur place, elle aurait refusé de signer un document l’engageant à ne jamais retourner sur la terre de ses ancêtres, ce qui aurait conduit à son placement en détention.
Albanese dénonce une “détention illégale” et pointe du doigt ce qu’elle qualifie de “racisme anti-palestinien institutionnalisé”, qu’elle identifie comme le cœur du système d’apartheid israélien. Pour la rapporteuse onusienne, cette arrestation constitue non seulement une violation grave du droit international, mais aussi “un affront à la France, à l’Europe et à ses institutions, à l’histoire et à nous tous”.
La flottille Madleen a été interceptée par les forces navales israéliennes dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu'elle naviguait en eaux internationales. Elle a été contrainte de faire route vers le port d'Ashdod. Membre de la coalition de la Flottille de la liberté, le navire humanitaire avait à son bord un équipage de 12 personnes, dont la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg et l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan.
Les autres militants à bord du Madleen étaient Yasemin Acar (Allemagne), Baptiste Andre, Pascal Maurieras, Yanis Mhamdi et Reva Viard (France), Thiago Avila (Brésil), Suayb Ordu (Turquie), Sergio Toribio (Espagne), Marco van Rennes (Pays-Bas) et Omar Faiad, journaliste d'Al Jazeera Mubasher (France).