FRANCE
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Ukraine: Macron appelle la Russie à "cesser" les "déclarations dilatoires"
Le président français Emmanuel Macron a appelé, vendredi, la Russie à "accepter la proposition américano-ukrainienne d'un cessez-le-feu de 30 jours" et à "cesser" les "exactions" en Ukraine ainsi que "les déclarations dilatoires".
Ukraine: Macron appelle la Russie à "cesser" les "déclarations dilatoires"
"Nous continuerons de travailler au renforcement du soutien à l'Ukraine et à une paix solide et durable" a déclaré le président français. / AFP
15 mars 2025

Samedi, "nous continuerons de travailler au renforcement du soutien à l'Ukraine et à une paix solide et durable, en visioconférence" avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président ukrainien Volodymyr Zelensky "et tous nos partenaires", a déclaré le chef de l'Etat français sur le réseau X. Cette annonce  s’inscrit dans le prolongement  d’un échange, survenu vendredi, avec ces deux dirigeants "à la suite des avancées permises par la réunion entre les États-Unis et l'Ukraine à Jeddah", en Arabie Saoudite, mardi.

Volodymyr Zelensky s'est de son côté félicité d'une "conversation productive et substantielle" avec Emmanuel Macron.

Ils ont évoqué ensemble les "aspects techniques" d'un contrôle du respect de la trêve proposée en Ukraine, a-t-il dit dans son adresse à la nation quotidienne, publiée sur les réseaux sociaux.

TRT Global - Ukraine: le G7 menace la Russie de sanctions si elle n'accepte pas la trêve

TRT Global - Le G7, réuni dans un climat agité par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a affirmé son unité vendredi en menaçant la Russie de sanctions si elle n'acceptait pas le cessez-le-feu auquel l'Ukraine a donné son feu vert.

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Le président américain Donald Trump réclame un cessez-le-feu inconditionnel au plus vite et a exercé une pression considérable sur Volodymyr Zelensky, qui a finalement accepté, cette semaine, une cessation des hostilités de 30 jours dans la mesure où la Russie s'y plierait aussi.

Mais le président russe Vladimir Poutine a exprimé des réserves et évoqué des "questions importantes" à régler, tout en prenant soin de ne pas rejeter entièrement l'initiative américaine.

"Nous voyons désormais comment la Russie tente de poser des conditions à un cessez-le-feu inconditionnel et veut fragiliser le processus", a dénoncé Volodymyr Zelensky sur X.

"On ne peut pas faire confiance à Poutine", a-t-il assuré, affirmant que la Russie "ne veut pas la paix".

Poutine appelle les Ukrainiens à se rendre

Vendredi, Vladimir Poutine a appelé les soldats ukrainiens à déposer les armes dans la région de Koursk, en écho à Donald Trump qui juge les discussions sur une trêve "productives" quand Kiev accuse Moscou de "chercher à enliser tout le monde".

"La situation dans la région de Koursk est évidemment très difficile", a reconnu le président ukrainien Volodymyr Zelensky à un groupe de médias, mais les soldats s'y battent de manière "absolument héroïque".

"Il n'y a pas de menace d'encerclement de nos unités" dans la région de Koursk, a à son tour assuré l'état-major de l'armée ukrainienne, affirmant que des informations contraires étaient répandues par la Russie pour "faire pression sur l'Ukraine et ses partenaires".

Peu auparavant, le président russe, qui s'était exhibé mercredi en treillis militaire dans la région de Koursk, avait appelé les combattants ukrainiens à la reddition.

"S'ils déposent les armes et se rendent, ils se verront garantir la vie", a certifié M. Poutine, qui s'est dit "sensible à l'appel du président Trump" à ce sujet.

Le président américain avait précédemment appelé son homologue russe à "épargner la vie" de "milliers de soldats ukrainiens" qui sont, selon lui, "complètement encerclés par l'armée russe", sans préciser le lieu de cet encerclement, ni la source de ces affirmations.

Donald Trump a évoqué "de très bonnes et productives discussions" menées par son émissaire Steve Witkoff avec la direction russe à Moscou, jeudi.

Donald Trump, qui a adopté nombre de positions du Kremlin au grand dam de Kiev et de ses alliés européens, a exercé une pression considérable sur le président ukrainien, qui a finalement accepté, mardi, une cessation des hostilités de 30 jours sous réserve que la Russie s'y conforme également. 

Washington veut maintenant que Moscou fasse rapidement taire les armes, mais le président russe, sans s'opposer catégoriquement à une trêve, a déclaré, jeudi, qu'il y avait "des nuances" à régler sur cette question.

Il a notamment déclaré que les "prochaines étapes" vers une trêve dépendraient de la libération de la région frontalière russe de Koursk, où l'armée ukrainienne s'était emparée de plus d'un millier de kilomètres carrés en août dernier avec pour objectif affiché d'en faire une monnaie d'échange pour des négociations ultérieures avec Moscou.


SOURCE:TRT français et agences
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