Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés, affirme que les gouvernements italien, français et grec “doivent expliquer pourquoi ils ont ouvert leur espace aérien et garanti un passage sûr” à Netanyahu, alors même qu'il est recherché par la Cour pénale internationale (CPI).

“Les citoyens italiens, français et grecs méritent de savoir que toute action politique violant l'ordre juridique international les affaiblit et les met tous en danger”, a écrit Albanese dans un message publié sur X.

Ces pays, tous parties au Statut de Rome, sont “tenus d'arrêter” le Premier ministre israélien, a-t-elle déclaré.

Les États-Unis, qui accueillent actuellement Netanyahu, ne sont pas parties au Statut.

L'administration Trump a récemment sanctionné quatre juges de la CPI, les accusant d'avoir pris des “mesures illégitimes et sans fondement” contre les États-Unis et leurs alliés, dont Israël.

Lire aussi: La France autorise à Netanyahu le survol de son espace aérien