"Mon message aux autorités israéliennes est très clair : mettez cet accord en pratique maintenant. Cessez de tuer", a lancé Lahbib, soulignant qu'Israël est "loin" d'appliquer son accord autorisant la reprise de l'aide humanitaire.
On observe des évolutions "positives" et des ouvertures pour l'acheminement de l'aide à Gaza, a-t-elle réaffirmé, tout en avertissant que la situation demeure "extrêmement dangereuse" et que leurs partenaires humanitaires ne peuvent pas intervenir tant que les frappes se poursuivent.
"Il est important de conserver une certaine influence et de maintenir la pression. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un cessez-le-feu, d'un accord, de l'arrêt des violences, de la libération de tous les otages et de l'allègement des souffrances de la population qui meurt de faim", a conclu Lahbib.
Rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu, Israël mène une offensive brutale sur Gaza depuis fin octobre 2023, tuant près de 58 400 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Les bombardements incessants ont détruit l'enclave et provoqué des pénuries alimentaires et la propagation de maladies.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l'enclave.