Ce dernier, invité sur BFMTV dans le cadre d’un débat autour du livre “La Meute”, une enquête sur LFI, a comparé Mélenchon à Joseph Goebbels, ministre de la propagande du régime nazi. Cette déclaration a aussitôt été dénoncée, tant sur le plan politique que médiatique et juridique.
“Ça raconte l'histoire d'un mouvement fasciste (...). Toutes proportions gardées, je vois un parallèle – je sais que je vais me faire rentrer dedans, mais ce n'est pas grave – entre Mélenchon et Goebbels”, a déclaré Alain Jakubowicz lors de la matinale de BFMTV animée par Apolline de Malherbe, en commentant le livre qui décrit LFI comme un mouvement structuré autour du culte de la personnalité de Jean Luc Mélenchon. ,
Il poursuit “L’homme tout-puissant que le peuple doit suivre. C’est fascinant et, en même temps, ça fait froid dans le dos”.

Le politologue François Burgat, s’est présenté jeudi à son procès au Tribunal d’Aix-En-Provence pour s’expliquer sur plusieurs tweets publiés sur son compte X en 2024 et pour lesquels il est accusé d’apologie du terrorisme.
“Outrance et diffamation”
Ces propos, tenus en toute fin d’émission sans qu’ils soient repris ni questionnés, provoquent immédiatement une onde de choc.
Le leader insoumis n’a pas tardé à réagir, dénonçant une atteinte grave à sa personne et à l’ensemble de son mouvement : “Il m’a identifié à Joseph Goebbels, le criminel antisémite. Il a également injurié notre mouvement politique, ses adhérents et ses électeurs en traitant les insoumis de nazis. Tout cela le jour anniversaire de la défaite de l’Allemagne hitlérienne”
Pour Mélenchon, le contexte symbolique du 8 mai, jour de commémoration de la victoire contre le nazisme, aggrave encore la portée de cette comparaison.
Face à l’ampleur de la polémique, BFMTV a immédiatement pris ses distances avec les propos d’Alain Jakubowicz. Dans un communiqué publié sur X, la direction de la chaîne affirme que “la liberté d’expression ne justifie pas l’outrance et la diffamation”.
La société des journalistes de BFMTV a elle aussi “fermement” condamné les propos tenus à l’antenne: ”Rien ne justifie un tel rapprochement avec une figure du nazisme”
Quant à la journaliste Apolline de Malherbe, elle a rappelé que ces propos “n’engageaient que leur auteur”, soulignant qu’elle ne pouvait être associée à une telle comparaison.

Une ancienne consultante du ministère des Affaires étrangères comparaît devant la 30e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour avoir qualifié les attaques du 7 octobre 2023, d’actes de “résistance”.