Nouvelle volte-face du président américain, Donald Trump. Vendredi, le président américain a accusé les Européens de traîner les pieds. َAlors que les négociations pour un accord commercial entre l'Union européenne et les Etats-Unis ne vont nulle part, il a décidé d’imposer des tarifs de 50%.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est entretenu avec Donald Trump dimanche soir. La cheffe de la Commission européenne a demandé un délai supplémentaire, alors que la date butoir avait été fixée au 1er juin prochain. Le président américain a accepté de donner aux négociateurs jusqu'au 9 juillet pour trouver un accord commercial.
La guerre commerciale devient un duel: dans une volte-face , Donald Trump a annoncé qu'il augmenterait à 125% les droits de douane sur les produits venus de Chine, mais qu'il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées aux autres pays.
Ursula von der Leyen a fait part, dans un message publié sur X, d’un "bon appel" avec Donald Trump. Elle a tenu à rappeler que "l’Union européenne et les États-Unis partagent la relation commerciale la plus importante et la plus étroite au monde. L’Europe est prête à faire avancer les négociations rapidement et de manière décisive" a-t-elle insisté.
Dans la soirée, Donald Trump a affirmé sur son réseau social Truth Social que les négociations allaient démarrer très rapidement.
Selon le département américain du commerce, la balance commerciale avec l’Union européenne est déficitaire. Les Etats-Unis ont enregistré un déficit commercial de 236 milliards de dollars en 2023. La Commission européenne répond que l’excédent américain en termes de services ramène le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).
Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, l’Union européenne a été frappée par de nouvelles taxes : 25% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur les automobiles et 20% sur les autres produits, taux ramené à 10% lors du lancement de négociations.
Le nouvel hôte de la Maison Blanche a lancé une guerre commerciale tous azimuts depuis son entrée en fonction, arguant que les droits de douane américains jusqu’ici très bas, défavorisent son pays. Il a pour l’instant trouvé un accord avec la Chine et le Royaume-Uni.