La télévision d’État iranienne a diffusé des images montrant le bâtiment gravement touché, avec des civières maculées de sang, témoignant de la violence de l’attaque.
Aucun décès n’a été rapporté dans cet incident spécifique, mais plusieurs personnes ont été blessées.
Cette attaque s’inscrit dans une offensive de grande ampleur lancée par Israël le 13 juin, ciblant des installations nucléaires dans plusieurs villes iraniennes, notamment le haut commandement militaire. Selon les autorités iraniennes, le chef d’état-major, le commandant en chef des Gardiens de la Révolution, plusieurs hauts gradés ainsi que neuf scientifiques nucléaires ont trouvé la mort. Le bilan humain fait également état de 224 victimes civiles.
En réponse, l’armée iranienne a lancé une salve de missiles balistiques contre Israël, provoquant la mort de 24 personnes et faisant plus de 500 blessés.
Téhéran a affirmé que cette dernière vague de représailles avait “perturbé les systèmes de défense multicouches de l’ennemi » grâce à l’utilisation de “nouvelles méthodes”.
Le président iranien Masoud Pezeshkian a tenu à réaffirmer que l’Iran ne cherche pas la guerre.
Selon l’agence IRNA, il a souligné que son pays n’était pas à l’origine de ce conflit, réitérant qu’il n’avait pas l’intention de développer des armes nucléaires. Il a insisté sur le droit de l’Iran à l’énergie nucléaire et à la recherche scientifique, rappelant le décret religieux de l’ayatollah Ali Khamenei interdisant les armes de destruction massive.