S’exprimant, mercredi, devant des journalistes à bord de son vol de retour de Hongrie, Erdogan a critiqué les pays occidentaux, qualifiant leur réaction à la crise à Gaza d’échec du leadership moral.
Il a décrit Gaza non seulement comme une tragédie humanitaire, mais aussi comme un test de l’intégrité morale du monde.
“Il ne s’agit pas seulement d’une crise humanitaire à Gaza, mais d’une épreuve pour la sincérité du système international, que les institutions occidentales ont échoué”, a-t-il déclaré.
Erdogan a accusé Israël de bloquer délibérément l’aide humanitaire à Gaza, avertissant que de telles actions l’isolent sur la scène internationale et provoquent un changement dans les perceptions européennes.
Il a réitéré l’engagement de la Turquie à soutenir la population de Gaza, déclarant que son pays se tient aux côtés de l’humanité et ne faiblira pas.
Sanctions contre la Syrie, visite aux États-Unis
Sur la diplomatie régionale, Erdogan a appelé à la levée des sanctions internationales contre la Syrie, estimant qu’il s’agit d’une étape cruciale vers la stabilité durable.
Il a affirmé qu’un tel geste démontrerait l’efficacité de l’approche diplomatique constructive de la Turquie au Moyen-Orient.
Erdogan a également évoqué la possibilité d’une prochaine visite aux États-Unis, exprimant son souhait de rencontrer le président Donald Trump.
Plusieurs pays européens ainsi que l'UE, l'ONU, le Japon et le Canada ont exprimé de vives protestations après qu'Israël a effectué mercredi des tirs, que son armée a qualifiés de "semonce", lors d'une visite de diplomates en Cisjordanie occupée.