Neuf États membres de l’UE ont appelé la Commission européenne, basée à Bruxelles, à évaluer dans quelle mesure les échanges de biens et de services liés aux colonies israéliennes illégales dans les Territoires palestiniens occupés sont compatibles avec le droit international, a annoncé jeudi le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères belge, Maxime Prévot.
Dans un message publié sur X, Prévot précise que cette demande s’appuie sur l’avis consultatif récemment rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ), soulignant que les pays tiers doivent s’abstenir de toute activité commerciale ou d’investissement qui soutiendrait des colonies illégales.
"La Belgique, avec huit autres États membres de l’UE – la Finlande, l’Irlande, le Luxembourg, la Pologne, le Portugal, la Slovénie, l’Espagne et la Suède – demande à la Commission européenne d’examiner comment aligner les échanges commerciaux liés aux colonies illégales dans les Territoires palestiniens occupés avec le droit international", a-t-il écrit.
Le chef de la diplomatie belge a insisté sur le fait que "le respect du droit international est une responsabilité partagée" et que "dans un ordre international fondé sur des règles, la clarté juridique doit guider les choix politiques".
"Une approche européenne unie peut contribuer à faire en sorte que nos politiques reflètent nos valeurs", a-t-il conclu.