Lors d'un entretien téléphonique jeudi, à la demande de la France,, Recep Tayyip Erdogan et Emmanuel Macron ont évoqué "les relations bilatérales entre la Turquie et la France, le processus de paix russo-ukrainien et les derniers développements à Gaza, ainsi que diverses questions régionales et mondiales", a indiqué la Direction de la communication turque dans un communiqué publié sur le réseau social turc NSosyal.
Erdogan a indiqué à Macron que la Turquie poursuivait ses efforts pour mettre fin au conflit russo-ukrainien par une paix juste et a souligné qu'Ankara suivait de près les discussions en Alaska et à Washington.
Il a également souligné que "la Turquie est prête à accueillir toute initiative visant à des pourparlers de paix entre l'Ukraine et la Russie".
À Gaza, Erdogan a souligné que la Turquie s'efforçait d'obtenir un cessez-le-feu face à une "tragédie humanitaire majeure", soulignant que "l'imprudence croissante d'Israël dans la poursuite de son plan d'occupation doit être freinée".
Les deux dirigeants sont convenus d'approfondir ces questions en marge de l'Assemblée générale des Nations unies qui se tiendra à New York en septembre.
"Erdogan a également souligné l'importance que la Turquie accorde au développement de la coopération avec la France et a déclaré que la Turquie continuerait de prendre des mesures pour renforcer les liens dans divers domaines, notamment celui de la défense", ajoute le communiqué.
La France remercie la Turquie
Par ailleurs, Macron a déclaré sur X, que les deux dirigeants partageaient l'objectif de mettre fin à la "guerre d'agression" menée par la Russie contre l'Ukraine, soulignant la nécessité d'une "cessation des hostilités et de solides garanties de sécurité" pour Kiev.
Il a remercié la Turquie pour sa collaboration au sein de la Coalition des volontaires sur ce sujet.
S'agissant du Moyen-Orient, Macron a condamné les récentes décisions du gouvernement israélien de lancer une nouvelle offensive militaire sur Gaza et d'étendre les colonies en Cisjordanie occupée, notamment dans la zone E1.
Il a déclaré que de telles mesures "contredisent les efforts de paix" et ne mènent pas à "un état de guerre permanent".
"La seule voie vers la paix et la sécurité pour tous dans la région réside dans un cessez-le-feu, la libération des otages, l'acheminement de l'aide humanitaire et la recherche d'une solution politique", a déclaré Macron.
Il a noté que la France travaillait en étroite collaboration avec la Turquie en vue de la préparation d'une conférence sur la solution à deux États, que Paris coprésidera, avec l'Arabie saoudite, en septembre à New York.