La ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser a affirmé que le "Centre Islamique de Hambourg" et ses sous-organisations à travers le pays étaient interdits en raison de leurs "objectifs extrémistes contraires à la constitution".

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Faeser a ajouté que le centre faisait de la “propagande pour une idéologie totalitaire, soutenait le Hezbollah et diffusait un antisémitisme virulent”.

En vertu de cette décision, quatre mosquées affiliées à la communauté chiite en Allemagne ont également été fermées. On estime qu'il existe près de 200 associations de mosquées chiites dans le pays.

Le ministère de l'Intérieur a également déclaré que le Centre Islamique de Hambourg était un représentant direct du gouvernement iranien, "diffusant l'idéologie de la Révolution Islamique de manière agressive et militante en Allemagne".

Le Centre islamique de Hambourg gérait notamment la mosquée Imam Ali, également connue sous le nom de Mosquée bleue, dans la métropole du nord de l'Allemagne.

Fondé par des immigrés iraniens en 1953, le Centre islamique de Hambourg était surveillé par les services de renseignement allemand depuis plusieurs années.

Après l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, les députés du Bundestag avaient renouvelé leurs appels à fermer le centre.

De vastes perquisitions avaient également été menées en novembre 2023.