À Gaza, où sévit la famine provoquée par les attaques et le blocus imposés par Israël, trois nouveaux Palestiniens sont morts de faim au cours des dernières 24 heures, portant à 269 le nombre total de décès liés à la faim et à la malnutrition.
Dans un communiqué du ministère de la Santé à Gaza, les dernières données concernant les pertes humaines dues à la faim et à la malnutrition précisent que trois nouveaux Palestiniens sont morts de faim et de malnutrition au cours des dernières 24 heures.
Depuis le 7 octobre 2023, le nombre de personnes mortes de faim à Gaza s’élève à 269, dont 112 enfants.
Gaza "meurt de faim"
Soumise aux attaques israéliennes et à un blocus sévère limitant l’entrée de l’aide humanitaire, la bande de Gaza est plongée dans une catastrophe humanitaire marquée par la propagation de la faim, le manque d’eau, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène.
Les décès dus à la faim se multiplient, en particulier parmi les enfants. Des acteurs locaux et internationaux affirment qu’Israël utilise "la faim et la soif comme armes de guerre".
En détruisant les infrastructures civiles et en rasant 88 % du territoire de Gaza, l’armée israélienne multiplie les ordres de déplacement forcé, visant ensuite les zones où les civils tentent de se réfugier.
Dans ce territoire d’environ 2,3 millions d’habitants, près de deux millions de personnes ont été déplacées depuis le 7 octobre 2023, souvent à plusieurs reprises. Privées de biens essentiels, ces familles déplacées survivent dans des tentes de fortune ou dans des abris surpeuplés comme les écoles, où l’absence d’hygiène et de sanitaires favorise la propagation de maladies contagieuses.
L’armée israélienne continue cependant de bombarder quotidiennement les tentes et autres lieux où les déplacés trouvent refuge.