Dans une déclaration conjointe, les ministres des Affaires étrangères de l'Islande, de l’Irlande, du Luxembourg, de la Norvège, de la Slovénie et de l’Espagne ont averti vendredi que l’intensification des opérations militaires israéliennes mettrait en danger la vie des otages détenus par le Hamas et provoquerait des pertes civiles "intolérables", notamment parmi les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Ils ont également dénoncé le déplacement forcé des Palestiniens, le qualifiant de "violation flagrante du droit international".
"La destruction systématique d’infrastructures civiles essentielles, y compris de lieux servant de refuge à des civils déplacés particulièrement vulnérables, est inacceptable", a déclaré le communiqué, appelant Israël à cesser immédiatement ses opérations.
Les ministres se sont dits préoccupés par le rapport du Cadre intégré de la sécurité alimentaire (IPC) de l’ONU, qui a confirmé l’existence d’une famine dans le gouvernorat de Gaza et ont mis en garde Israël contre l’élargissement de son offensive. Ils ont exhorté Israël à respecter ses obligations humanitaires et à permettre aux agences onusiennes et aux ONG de livrer une aide à grande échelle.
La déclaration a également exprimé des inquiétudes face à l’expansion des colonies en Cisjordanie et à l’escalade des violences des colons israéliens, soulignant que ces développements compromettent les perspectives d’une solution à deux États.
"La communauté internationale ne restera pas silencieuse face aux violations des droits humains", ont affirmé les ministres, appelant à un cessez-le-feu permanent, à la libération des otages et à un accès humanitaire sans entrave dans toute la bande de Gaza.