"Le Hamas n'a pas refermé la porte des négociations, mais nous insistons sur le fait qu'il n'y a aucun besoin de nouveaux accords", a déclaré M. Nounou, joint par téléphone à partir du Caire.
"Un accord signé par toutes les parties existe déjà", a-t-il encore souligné.
"Nous n'avons pas de conditions préalables mais nous exigeons [qu'Israël] soit contraint à cesser immédiatement [les hostilités] et à commencer la seconde phase des négociations" prévues par l'accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier, a-t-il ajouté.
TRT Global - Au moins 19 nouvelles victimes de raids israéliens menés ce mercredi à Gaza se sont ajoutées aux plus de 400 morts d’hier, alors que Netanyahu veut forcer le Hamas à libérer les otages et en violation de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier 2025.
Tout comme d'autres personnalités du mouvement palestinien, mais aussi l'Autorité palestinienne siégeant à Ramallah, il a demandé aux à la communauté internationale d'"agir d'urgence" pour mettre fin à la guerre.
Décidé à forcer le Hamas à accepter de libérer de nouveaux otages, Israël a lancé mardi des frappes d'une ampleur et d'une violence sans précédent depuis l'entrée en vigueur de la trêve.
Cet accord de trêve a été laborieusement obtenu par des médiateurs internationaux - Qatar, Etats-Unis, l'Egypte - plus de 15 mois après le début de la guerre israélienne contre Gaza, le 7 octobre 2023.
Depuis la nuit de lundi à mardi, les bombardements israéliens ont tué plus de 400 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, ce qui a fait de mardi l'une des journées les plus meurtrières de la guerre.
Mercredi matin, la Défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 13 personnes dans de nouvelles frappes israéliennes sur le territoire depuis minuit.