Le président iranien Massoud Pezeshkian a été légèrement blessé à la jambe lors d'une frappe israélienne qui a visé une réunion du Conseil suprême de sécurité nationale iranien le mois dernier, a rapporté, samedi, l'agence de presse Fars.
Selon le rapport, l'attaque au missile a eu lieu le 17 juin alors que les principaux dirigeants iraniens, y compris les chefs des trois branches du gouvernement, se réunissaient dans un niveau inférieur sécurisé d'un bâtiment dans l'ouest de Téhéran.
La frappe a impliqué six projectiles qui ont touché les entrées et les sorties du bâtiment, une approche similaire à l’assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, a indiqué Fars.
Les autorités ont réussi à évacuer les lieux en utilisant une trappe de secours prévue à l'avance, a rapporté l'agence, notant que Pezeshkian a été “blessé pendant l'évacuation mais a pu sortir en toute sécurité”.
Le rapport indique également que les autorités iraniennes soupçonnent une possible fuite interne, citant la précision de la frappe.
“Acte flagrant de terrorisme d'État”
Fars a critiqué les médias occidentaux et affiliés à Israël pour avoir ignoré un “acte flagrant de terrorisme d'État”.
Pour rappel, un conflit armé de 12 jours entre Israël et l'Iran a éclaté le 13 juin après que Tel-Aviv a lancé des frappes aériennes sur des sites militaires, nucléaires et civils iraniens, tuant au moins 606 personnes et en blessant 5 332, selon le ministère iranien de la Santé.
Téhéran a lancé des frappes de missiles et de drones en représailles contre Israël, tuant au moins 29 personnes et en blessant plus de 3 400, selon les chiffres publiés par l'Université hébraïque de Jérusalem.
Le conflit a pris fin grâce à un cessez-le-feu parrainé par les États-Unis, entré en vigueur le 24 juin.
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