MOYEN-ORIENT
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Gaza: les chefs de la sécurité israélienne s’opposent au plan de réoccupation
Les chefs de la sécurité israéliens ont averti Netanyahu que l’occupation de la ville de Gaza mettrait en danger les otages et les soldats, mais le plan a été approuvé après une réunion houleuse de 10 heures du Cabinet.
Gaza: les chefs de la sécurité israélienne s’opposent au plan de réoccupation
Les chefs de la sécurité israéliens ont mis en garde contre un risque “considérable” pour les captifs israéliens. / AP
9 août 2025

Le quotidien Yedioth Ahronoth, citant des sources politiques anonymes, a indiqué que les chefs de l’armée, du Conseil national de sécurité et du Mossad “ont exprimé leurs objections” lors d’une session qui s’est tenue du jeudi soir au vendredi matin. 

Ils ont mis en garde contre un risque “considérable” pour les captifs israéliens à Gaza et un affaiblissement des perspectives d’accord avec le groupe palestinien Hamas.

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Malgré ces avertissements, le Cabinet a voté en faveur de la poursuite du plan. La réunion a été marquée par de “vifs échanges” entre Netanyahu et de hauts responsables, dont le chef d’état-major Eyal Zamir, le chef du Conseil national de sécurité Tzachi Hanegbi et le directeur du Mossad David Barnea, qui ont plaidé pour des “alternatives plus sûres et plus adaptées”. Hanegbi a déclaré qu’un “cessez-le-feu pourrait permettre la libération d’environ 10 otages”.

Vendredi, le gouvernement a validé un plan en deux étapes : d’abord, contraindre environ un million d’habitants de la ville de Gaza à se déplacer vers le sud, encercler la ville et mener des raids ; ensuite, viser les camps de réfugiés du centre de Gaza, dont beaucoup sont déjà lourdement endommagés.

L’ONU affirme que 87 % de Gaza est déjà sous “contrôle israélien” ou soumis à des ordres d’évacuation et prévient qu’une extension supplémentaire aurait des “conséquences catastrophiques”.

La guerre d’Israël contre Gaza, désormais dans sa deuxième année de génocide, a tué plus de 61 300 Palestiniens depuis octobre 2023. L’offensive a dévasté l’enclave et l’a poussée au bord de la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.

SOURCE:TRT français et agences
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