“La fameuse liste des personnes qui présentent un danger pour notre pays va sortir dans les prochains jours. Elle sera donc envoyée au gouvernement algérien avec la volonté de venir à bout de cette problématique, dans une volonté de dialogue et d’échange avec l’Algérie. Ensuite si nous n’y arrivons pas, il a été convenu entre le ministre de l’Intérieur, le premier ministre et même avec l’accord du président de la République que des sanctions proportionnées allaient être mises en place qui conduiront au bout, je l’espère, à trouver un accord”, a-t-elle déclaré à l’issue du conseil ministériel tenu mercredi matin.

TRT Global - Paris souhaite restaurer "de bonnes relations" avec Alger, a assuré mardi le chef de la diplomatie française, espérant que les autorités algériennes "initient une nouvelle phase" des relations bilatérales en s'attaquant au problème migratoire.
“L’idée est de faire redescendre la tension, mais il nous faut des signaux de la part de L’Algérie. La réponse à la fois pour Boualem Sansal [incarcéré à Alger depuis novembre 2024-ndlr] et pour cette fameuse liste est au cœur de ces signaux”, a ajouté la porte-parole du gouvernement.
Interrogée sur la menace de remettre en cause des accords de 1968, brandie récemment par François Bayrou, elle a indiqué que cette mesure serait l’aboutissement d’un non-accord avec Alger.
S’exprimant un peu plus tôt au micro de Sud Radio, Sophie Primas a annoncé que “dans les jours qui viennent”, une liste de “personnes dangereuses de nationalité algérienne et présentes sur le sol français” serait transmise à l'Algérie. Si le pays refuse de nouveau de les accueillir, le gouvernement envisage de réduire le nombre de “visas” octroyés à “des dignitaires algériens” et aux “personnes qui ont l'habitude de faire les allers-retours” entre la France et l'Algérie.
D'autres mesures pourraient suivre, notamment la “remise en cause des accords de 1968”, a assuré, mercredi, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, cité par Cnews.